Lors du conseil municipal du 19 février, à l’hôtel de ville, M. Gallot, maire, et de Baynast, adjoint à l’urbanisme, ont répété qu’ils n’étaient pas au courant du projet Réalités et que tout s’est conclu entre le promoteur et la Région des Pays de la Loire. Ils ont confirmé leur position dans l’édition de Ouest-France du 21 février.
Il ne nous appartient pas de mettre en doute la parole municipale. En tout cas, cette confirmation jette une lumière inquiétante sur ce dossier.
Voilà un espace public d’un hectare, le dernier disponible à La Chaume, l’un des derniers aux Sables d’Olonne, où il aurait été loisible de réfléchir à un aménagement tenant compte des caractéristiques du quartier et en concertation avec les habitants.
Malheureusement, les édiles municipaux n’ont pas eu la chance d’avoir connaissance du dossier, ce qui a semble-t-il laissé le champ libre à la Région pour traiter de la vente et de la destination
de cet espace sans aucunement se préoccuper de l’avis de la principale collectivité concernée.
Lors de cette réunion, le maire n’a voulu répondre à aucune question concernant l’avancement du dossier. Il n’a pas non plus voulu dire au conseil municipal ce qu’il pensait de la proposition du
conseiller municipal Armel Pécheul, suggérant de reporter l’inscription au budget d’investissement des 2 M€ prévus pour la future médiathèque qui est loin de faire l’unanimité dans la ville,
de façon à laisser à la prochaine commune fusionnée des Sables d’Olonne l’opportunité de réfléchir à un projet intéressant par nature toute l’agglomération. Cette désinscription budgétaire,
a-t-il précisé, permettrait à la ville de disposer des fonds nécessaires pour préempter le site Tabarly (pour 1,4 M€) et de pouvoir enfin maîtriser la destination de cet espace public autour
duquel la démocratie participative pourrait s’exercer.