Eclairante lecture de l’article du Journal des Sables paru le 1er février 2018 et titré « Ancien lycée Tabarly-Réunion publique le 12 février ». Interrogé par le journaliste Franck
Hermel, l’adjoint à l’urbanisme interprète la réalité à son avantage et noie le poisson...
Le journal rappelle que l’association doit déposer un recours au tribunal administratif contre la vente du site à un promoteur privé. Il précise notamment que figure dans les délibérations* de la
commission permanente de la Région la vente du gymnase qui, lui, est édifié sur des parcelles municipales, ce qui est impossible sans un déclassement validé par une délibération du conseil
municipal. Or, M. de Baynast affirme « ne pas avoir eu connaissance de cette clause ». Il n’a donc pas lu les délibérations de la commission permanente qui concernent pourtant
l’aménagement d’un site d’un hectare aux Sables d’Olonne !
Par ailleurs, le même adjoint « se veut rassurant quant au dépôt du certificat d’urbanisme opérationnel (CUO) », écrit le JDS, parlant d’une « procédure normale
», oubliant de préciser qu’un tel document, loin de n’être qu’un catalogue de règles d’urbanisme, est extrêmement précis quant au projet envisagé pour lequel l’assentiment du permis de
construire n’est plus ensuite qu’une formalité.
Comment la municipalité justifie-t-elle ensuite son refus de préempter le site ? Parce que « la municipalité n’a pas de projet de réhabilitation d’un lycée désaffecté » ! Sauf
que personne ne songe à réhabiliter l’établissement. Ce que veulent les habitants, c’est que le lycée soit démoli de façon qu’un projet concerté puisse être réfléchi et discuté par la population.
Et pour cela, il est indispensable que la ville se porte acquéreur, soit directement puisque le prix est dérisoire (140 euros/m²), soit par l’intermédiaire de l’Etablissement public foncier.
Quant à la réunion du 12 février, à quoi peut-elle servir ? A rien, puisque la limite de dépôt du CUO est fixée au 13 février et que, comme nous l’avons dit plus haut, le CUO contient tous les
détails du projet qui n’a plus qu’à être transformé de façon quasiment automatique en permis de construire.
(*) du 29 septembre et du 17 novembre 2017